Ce jeudi 29 février, le procès de l’attentat de Strasbourg s’ouvrait devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.
Cet attentat avait été perpétré par Cherif Chekkat, sur le marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018. Cinq personnes avaient perdu la vie et onze autres avaient été blessées.
Cherif Chekkat qui avait réussi à prendre la fuite après l’attaque avait finalement été abattu par une brigade de police le 13 décembre 2018. Le soir de sa mort, l’attentat avait été revendiqué par l’État islamique.
Le 17 décembre 2018, une information judiciaire avait été ouverte. Après près de six ans, quatre personnes sont renvoyées devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.
Seul Audrey Mondjehi-Kpanhoue comparaîtra détenu. Il est poursuivi pour les faits de complicité d’assassinats, de tentatives d’assassinats, tentatives d’assassinats sur personne dépositaire de l’autorité publique et participation à un groupement en vue de la préparation d’acte de terrorisme. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Les trois autres accusés comparaîtront quant à eux, libres. Ils sont poursuivis pour leur part pour les faits de participation à un groupement en vue de la préparation d’acte de terrorisme. Pour ces faits, ils encourent des peines de dix années d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Un cinquième homme sera également poursuivi pour les mêmes faits. Toutefois il sera jugé à une date ultérieure, cette disjonction de procédure se justifiant par son âge et son état de santé.
La FENVAC, partie civile dans ce procès et représenté par le cabinet De Montbrial, sera présente aux côtés des victimes durant l’intégralité du procès, pour les soutenir comme elle le fait depuis le lendemain des faits. Le procès devrait se tenir jusqu’au 5 avril 2024.