Il y a neuf ans, le 26 juin 2015, un attentat était perpétré dans la station balnéaire de Port El-Kantaoui, près de Sousse, en Tunisie.
Un homme ouvrait le feu sur des touristes présents sur la plage devant l’hôtel Imperial Marhaba, puis autour de la piscine. Il sera abattu par les forces de l’ordre.
Trente-huit personnes perdront la vie et trente-neuf autres seront blessées.
L’assaillant était rapidement identifié comme étant Seifeddine Rezgui, un jeune tunisien de vingt-trois ans, originaire de Gaâfour, une petite ville au nord-ouest de la Tunisie.
L’attaque était revendiquée par l’État islamique quelques heures après les faits.
Une enquête était ouverte par les autorités tunisiennes et de nombreux suspects étaient arrêtés dont la petite amie de l’assaillant. Au total, vingt-six personnes étaient poursuivies.
Elles étaient renvoyées devant le tribunal criminel de Tunis où le procès de l’attentat de Sousse et celui de l’attentat du musée du Bardo avaient lieu en même temps.
Ils étaient retransmis en direct dans des salles d’audience à Paris et en Belgique.
Le 8 février 2019, le tribunal criminel de Tunis condamnait quatre des vingt-sept accusés à la réclusion criminelle à perpétuité, cinq accusés à des peines d’emprisonnement de six mois à seize ans. Les dix-huit accusés restants, étaient quant à eux, acquittés.
Malgré l’absence d’enquête en France, la FENVAC était mobilisée, marque de la solidarité de la Fédération avec les proches des victimes et de son engagement pour la lutte contre le terrorisme.
Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes décédées lors de ces attentats. Nous adressons également nos pensées aux rescapés, aux familles et aux proches des victimes de cet attentat.
Nous n’oublions pas.
