MÉMOIRE I Nous rendons hommage aux victimes de l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray

Il y a huit ans, le 26 juillet 2016, une attaque terroriste avait lieu au sein de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Deux assaillants, Adel Kermiche et Abdel Malik Nabil-Petitjean, égorgeaient le prêtre de l’église, Jacques Hamel, blessaient grièvement Guy Coponet, un paroissien de quatre-vingt-sept ans et retenaient trois fidèles en otage avant d’être abattus par les forces de l’ordre.

L’attentat était revendiqué le jour-même par l’État islamique via son organe de propagande, Amaq. Une vidéo d’allégeance des deux terroristes à Abou Bakr al-Baghdadi, ancien chef et calife de l’État islamique, était diffusée le 27 juillet 2016.

Une enquête était ouverte le 26 juillet 2016 et les investigations avaient mené à l’interpellation et au renvoi de trois accusés devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.

La Cour considérait que les trois hommes, Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihi, membres de l’entourage proche des deux terroristes, avaient connaissance du projet mortifère des deux assaillants. Ils étaient en outre, en lien direct avec des membres de l’État islamique, présents en Syrie.
Ils étaient poursuivis pour « association de malfaiteurs terroriste » et condamnés à des peines allant de huit à treize ans de réclusion criminelle.

Un quatrième accusé, Rachid Kassim, présumé mort en Irak, était condamné en son absence à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sureté de vingt-deux ans.
Ayant diffusé la vidéo d’allégeance à l’État islamique faite par les deux terroristes, il était poursuivi pour complicité.

La FENVAC, constituée partie civile dans ce dossier et représentée par Maître Laura Ben Kemoun, était présente quotidiennement durant les deux mois d’audience afin de soutenir les victimes et leurs proches dans cette étape judiciaire.

Aujourd’hui, nous rendons hommage au père Jacques Hamel. Nos pensées vont à Guy Coponet, aux victimes retenues en otage ce jour-là et aux proches du disparu.

Nous n’oublions pas.

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