Il y a 12 ans, le 16 janvier 2013, une attaque est perpétrée dans le sud Algérien, sur le site gazier d’In Amenas exploité par le groupe BP.
Cette opération se déroulera pendant trois jours, jusqu’au 19 janvier, et s’achèvera par un bilan très lourd de 40 otages exécutés de 11 nationalités.

À 6h30, 40 djihadistes lourdement armés et se réclamant du groupe Aqmi « les signataires du sang » et de leur chef Moktar Benmoktar , prennent en otages les 800 personnes du site. 600 musulmans seront expulsés du site, 200 occidentaux resteront aux mains des terroristes.

Dès cette attaque du 16 janvier au matin, de nombreux otages réussissent à fuir, à se cacher, à échapper aux exécutions immédiates. Un convoi de voitures et deux bus en partance pour l’aéroport seront les premiers à être attaqués, de nombreux japonais et anglais tomberont.

La nuit qui suivit, une quarantaine d’orages seront regroupés sur la base de vie, ligotés et pour certains portant des ceintures d’explosifs dont Yann Desjeux, bouclier humain du chef du commando.

Le 17 au matin la plus grande confusion règne sur place, la France, l’Angleterre, les États Unis, la Norvège et d’autres pays tenteront de négocier avec les autorités pour que l’armée algérienne n’intervienne pas et tente surtout de récupérer les otages.

L’usine du site sera piégée et des otages y trouveront la mort en représaille de la résistance de l’armée algérienne au sol.

Enfin les terroristes regrouperont les otages restant dans un convoi avec pour objectif de regagner la frontière libyenne et demander aux états des rançons.

Une attaque aérienne de l’armée algérienne stoppera ce convoi, et sans distinction, tuera 33 otages et leurs ravisseurs. Deux britanniques échapperont miraculeusement à ce massacre.

Pendant cette attaque de l’armée algérienne, Yann Desjeux, responsable de la logistique pour la société anglo- algérienne AFMC trouvera la mort en tentant de s’extraire du véhicule dans lequel il se trouvait.

Le 18 janvier le site de l’usine sera libéré, des otages exécutés par les terroristes y seront retrouvés.

Le 19 janvier l’armée algérienne confirmera la reprise de contrôle du site et la fin de cette prise d’otages.

Depuis plus de 10 ans, la Famille Desjeux se bat pour connaître la vérité, obtenir une instruction après une enquête préliminaire d’un an, et obtenir d’accéder à un procès et que justice soit rendue. 4 terroristes sont détenus à Alger depuis 12 ans et attendent un jugement.

En mai 2024, un procès s’ouvre à Alger, il sera renvoyé instantanément, l’avocate de l’accusé principal, absente, ayant demandé son report !

Marie Claude Desjeux, sœur aînée de Yann s’est engagée dès 2014 en faveur des victimes du terrorisme. Elle est notamment membre du conseil d’administration de la Fenvac, et en a assuré la Présidence pendant trois ans.

Aujourd’hui…
Nous n’oublions pas…