Le 8 février 2014, le train touristique des Pignes, qui reliait Nice à Digne-les-Bains, a été percuté par un rocher de plus de 20 tonnes. Le rocher s’est détaché de la falaise surplombant la voie ferrée, dévalant sur plus de 130 mètres avant de heurter le train. Le choc a fait dérailler la première voiture, qui s’est renversée dans le talus. Cet accident a causé la mort de deux femmes, une touriste russe et une octogénaire originaire d’un village voisin, et fait 9 blessés.
Le conducteur du train n’a pas commis d’erreur. Les investigations ont montré qu’il avait réagi correctement face à la situation. La cause serait l’érosion de la falaise. Le ministre des Transports de l’époque, M. Frédéric Cuvillier, avait indiqué que "la voie avait fait l’objet d’une vérification le 14 janvier précédent l’accident par les services de son ministère, comme ils le font régulièrement sur ces infrastructures, sujettes à une attention particulière compte tenu de la localisation, en zone montagneuse, et particulièrement en période hivernale".
Cet évènement tragique a profondément marqué la région et ses habitants. Au-delà du deuil des familles et des proches des victimes, l’accident a eu un fort impact psychologique sur les témoins et les secouristes. Le procureur de la République de Digne-les-bains, Stéphane Kellenberger, avait précisé : "c’est un accident tragique, dont les circonstances sont liées à une terrible fatalité : il y a eu concomitance entre le passage du train et l’éboulement de cet énorme rocher". Un inspecteur général fut nommé pour accompagner et suivre toutes les victimes et leurs familles.
La sécurité des transports publics doit être une priorité absolue. Nous appelons à une amélioration constante des normes de sécurité. La Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs se joint à la douleur des familles et proches des victimes. Nous pensons à eux en ce triste anniversaire.
N’oublions pas.